Le marché de l’automobile est un peu une tendance générale qui donne le pouls de toute une industrie et de tous les sous-traitants (relativement nombreux) autour. Tout un pan de l’économie qui réagit en fonction des ventes de véhicules sur le territoire : en 2022, le 1^er semestre n’a pas été au niveau escompté et n’a pas réussi à hisser la baisse précédente.

Marché de l’automobile 2022 : un second semestre attendu et des enseignements à tirer

Avec la hausse des délais de livraisons pour les matières premières > certaines pièces automobiles > le véhicule final, la baisse du volume de vente de près de 10% pour les véhicules particuliers et professionnels a bel et bien impacté le marché de l’automobile dans le pays. Néanmoins, la légère hausse de près de 3% auprès des acheteurs particuliers plus de 45%) ainsi que les acheteurs professionnels (plus de 27%) viennent redonner un peu d’espoir à la filière automobile hexagonale.

Malgré tout, d’autres secteurs du marché automobile sont aussi impactés par des baisses de Chiffres d’Affaires avec un repli de presque 3% pour les loueurs de véhicules. Des loueurs qui peuvent également être doublement impactés entre certaines livraisons de véhicules avec des dates repoussées. Et le prix du carburant ayant totalement explosé depuis quelques mois : ce qui n’aide clairement pas à ce que des personnes soient incitées à louer facilement des véhicules, ni faire beaucoup de kilomètres (le prix du carburant étant impacté sur le prix final).

Le secteur de l’entretien et de la réparation automobile ne connaît pas vraiment d’impact négatif, avec un flux de clientèle venant forcément faire entretenir leurs véhicules avec régularité. Prouvant la confiance accordée auprès de leurs garagistes, prenant soit de leurs véhicules et disposant de nombreux outils de qualité sur le marché pour mener leur mission à bien. De plus, les clients faisant entretenir leur véhicule sont d’autant plus attentifs à leur état général afin d’anticiper, de pouvoir rouler sans tomber en panne grâce à un entretien régulier.

Une éclaircie salvatrice qui serait la bienvenue pour le second semestre 2022 !

Malgré ce 1^er semestre loin d’être mémorable pour les volumes de ventes et les Chiffres d’Affaires du secteur automobile / de ses sous-traitants : un second semestre pourrait tenter de relever le niveau. Avec l’augmentation du prix des carburants (diesel et essence), les personnes se posent fortement la question pour changer de type de carburant et donc de véhicule.

Car avec des prix records, le coût mensuel pour pouvoir se déplacer est devenu pharaonique et le budget n’étant pas extensible : les clients ont commencé à se tourner vers les véhicules disposant d’autres types de carburants. Qu’il s’agisse de véhicules fonctionnant grâce à l’E85, au GPL ou à électrique : la progression du 1^er semestre pour les véhicules à faibles émissions a connu un bond de presque 30% !

Les véhicules fonctionnant au bio-éthanol avec une explosion de plus de 1400% ! Système qui se retrouve donc avec le GPL (plus 10%) pendant que dans le même temps les véhicules hybrides (rechargeables) chutent de plus de 12%.

2022 est donc loin d’être terminé et peut devenir l’année transitoire pour partir sur un nouveau mode de consommation et de carburants des véhicules à remplacer (2035 étant la date fatidique en Europe pour ne plus produire de véhicules essence / diesel).