3 conseils pour bien choisir son syndic de copropriété
La copropriété implique certes un certain nombre de prestations à la charge des copropriétaires, mais la gestion d’un immeuble est de la responsabilité d’un syndic. Son rôle s’inscrit dans la préservation des intérêts des copropriétaires, ainsi que de leur patrimoine.
Au regard de la mission qui lui est assignée, il apparait évident que certains critères doivent nécessairement présider au choix du syndic de copropriété. Dans ce billet, nous allons vous filer quelques astuces pour vous permettre de prendre une décision éclairée.
Définir les besoins de la copropriété
La loi vous autorise à faire un choix entre un syndic de copropriété professionnel et un syndic de copropriété non-professionnel pour gérer votre immeuble.
Un syndic de copropriété professionnel exerce l’activité de gestion et d’administration de copropriété à titre professionnel. À cet effet, il dispose en principe de la ressource humaine et matérielle suffisante pour faire face à sa mission.
Le syndic de copropriété non-professionnel n’est pas un professionnel du métier. Ainsi, dans l’exercice de sa fonction, il pourrait se révéler moins apte avec un personnel insuffisant et des ressources limitées.
Pour une copropriété ne dépassant pas une dizaine de logements, le choix d’un syndic de copropriété non-professionnel apparait plutôt réaliste. Même s’il faut s’assurer au préalable que celui-ci dispose des compétences relationnelles et techniques nécessaires.
Par contre, pour la gestion d’un grand immeuble, le choix d’un syndic de copropriété professionnel disposant de ressources suffisantes est préférable.
Avoir recours à un courtier en syndics
Vous pouvez décider de vous lancer dans la recherche d’un syndic de copropriété en utilisant la technique du « bouche-à-oreille ». Mais au final, rien ne vous assure quant au succès de cette quête. Un courtier en syndics peut être alors une solution.
Son rôle est d’optimiser vos chances d’engager le meilleur cabinet pour la gestion de votre copropriété. Il va procéder à un recoupement d’informations sur la base des devis fournis et de la réputation des cabinets.
En fonction d’une part des besoins exprimés, et d’autre part de la côte enregistrée par un cabinet de copropriété, il vous fera des propositions adéquates.
Procéder à la vérification du contrat
Avant la signature du contrat, il importe de contrôler sa légitimité avec les différentes lois qui encadrent son établissement. La loi ALUR impose aux cabinets d’utiliser un contrat-type avec les tarifs de base pour permettre la comparaison avec différentes offres.
Dans ce contrat, il faut vérifier que toutes des prestations sont incluses dans le forfait de base, ainsi qu’un indice de révision annuelle. Le cabinet doit pouvoir aussi justifier d’une garantie financière et d’une assurance en responsabilité civile professionnelle.